Roland Garros

Justine Henin, 20 ans après : "Son revers à une main est et restera dans nos mémoires pour toujours" s'émerveille Mats Wilander

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Par Christophe Reculez

Ce dimanche, à l’occasion du vingtième anniversaire de la première victoire de Justine Henin à Roland Garros, la Une vous proposera un documentaire inédit et retraçant l’incroyable épopée de la Belge sur la terre battue parisienne.

Une finale 100% belge face à Kim Clijsters avec, à la clé, une première victoire noir-jaune-rouge en tournoi du Grand Chelem dans un stade rempli de supporters, de stars et d’anciens joueurs.

" Son revers à une main est et restera dans nos mémoires pour toujours ", explique Mats Wilander, le champion suédois. " Elle a montré à beaucoup de joueuses qu’il était possible de jouer à une main en revers. Cela permet encore aujourd’hui à des coachs de dire 'regarde ce que Justine Henin a fait' "

Des sportifs d’hier mais aussi de demain… à l’époque. " Deux Belges en finale, c’était incroyable ", se rappelle David Goffin. " Justine avait tous les coups dans son jeu. C’était un peu comme Federer ". 

Un succès qui a marqué nos voisins français également. En ce 7 juin 2003, Paris avait un accent belge.

" C’était très émouvant de voir une finale belgo-belge ", se souvient Patrick Bruel. " Il y avait une wallonne, une flamande mais un seul drapeau. Et, puis, je me souviens de ce moment fort après sa victoire. Ce message adressé à sa maman disparue. Justine avait un objectif. Celui d’être regardé par quelqu’un, de là-haut, à qui cela aurait tellement fait plaisir. Elle l’a fait pour elle et cela vous donne, forcément, des ailes. Sans compter évidemment son revers à une main, son coup droit décroisé, un bon service, son énergie, elle avait une grosse capacité de résistance. Il faut un gros mental pour arriver au bout de toutes compétitions ", explique le chanteur, habitué des travées du court central.

Le show-business impressionné par la ferveur belge mais il n’était pas le seul. La presse française également était tombée sous le charme.

" Je me souviens d’un court central avec des drapeaux belges partout ", se remémore Laurent Luyat, journaliste-présentateur des émissions à Roland Garros pour France Télévision. " Dans les allées, il n’y avait que des Belges. Ils avaient colonisé le lieu. Ils étaient chez eux et donc l’ambiance était très sympa. Je m’en souviens particulièrement puisque c’était, en 2003, la première fois que je présentais l’émission en direct de Roland Garros. C’est évidemment un anniversaire moins important que les 20 ans de sa victoire mais cela nous lie un peu ", plaisante le présentateur.

Une consécration que n’aurait pas voulu manquer le monde politique belge, venu en nombre, tout comme le Roi Albert II. Un souverain qui aura quelque peu enfreint le protocole en embrassant Kim et Justine après la finale. " C’est après que j’ai réalisé ", explique Justine Henin. " Il me remet le trophée. Il me fait la bise. On est dans un moment de spontanéité qui n’est pas du tout protocolaire "

" Justine Henin, le match d’une vie : 20 ans après ", à retrouver ce dimanche 4 juin dès 20h15 sur la Une et Auvio.

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