Les banquiers ne voient pas encore les effets de la crise dans leurs comptes…
Chronique Économique
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La guerre en Ukraine pose depuis peu une question importante : dans quelle mesure les économies européennes sont-elles capables de supporter le choc de l’envolée du prix des hydrocarbures ?
Pour les ménages, la question se pose sous l’angle du pouvoir d’achat. D’ailleurs, les émissions politiques du week-end avaient toutes pour thème l’inflation en hausse et le pouvoir d’achat en baisse. Mais à côté du thème lancinant du pouvoir d’achat, des voix patronales se demandent si cette guerre n’est pas en train de détruire nos industries ? Au risque de fâcher, elles se demandent également si une partie de notre tissu industriel ne va pas disparaître au profit des pays qui ne sont pas en guerre indirecte avec la Russie ?
Un seul exemple : selon Eurométaux, l’association des producteurs de métaux non ferreux, l’Union européenne a déjà perdu 50% de sa capacité de production de zinc et d’aluminium à cause de la hausse des prix de l’énergie. Et devinez quoi, ce sont d’autres pays qui se sont substitués à notre production en augmentant au passage les émissions nettes de CO2. Bref, la question qui se pose lentement mais sûrement est simple : est-ce que nous n’assistons pas à un transfert de richesse monumental de l’Europe vers les autres pays et paradoxalement aussi vers la Russie ?
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