Pour nous situer la genèse du projet, Maia nous explique que "June Road est né en février dernier mais l’écriture du projet remonte d’avant ça. Harry a déjà une carrière longue de 10 ans sur la scène folk anglaise et une communauté qui le suit. Donc au départ on s’est dit qu’on allait sortir nos musiques sous son nom puis en continuant à se poser des questions sur notre univers, on s’est dit qu’il fallait créer une identité de groupe même si ça voulait dire redémarrer à zéro. Ça a mené à un univers encore en construction que l’on peut décrire comme indie-folk mais on est encore en recherche." Cette recherche elle se traduit plutôt bien par la palette des styles utilisés dans chaque morceau. "Il nous faudra peut-être encore 2 ou 3 EP’s pour finir d’explorer les possibilités et définir notre style précis". Pour donner un côté imagé à la musique de June Road, on peut parler de voyages, de forets, de montagnes, "l’inspiration d’être à l’extérieur, des grands espaces" selon Maia. Elle rajoute qu’ils ne veulent pas être le genre de groupe que l’on écoute seulement assis, avec un univers hyper calme, ils veulent du mouvement, de l’énergie et cela se ressent.
Créer à deux depuis deux pays différents ce n’est pas une tâche facile mais le duo s’en sort plutôt bien dans l’exercice du "ping-pong" d’idées. "Généralement je viens avec quelques idées grattées sur ma guitare auxquelles généralement Maia répond "garde ça" puis viennent les échanges sur les textes et le violon évidemment. On enregistre ça à la maison puis on refait le tout proprement en studio ensemble." explique Harry. "Mais ça commence généralement par un verre de vin ou quelque chose comme ça" rajoute Maia.
Le projet "Landscape" est maintenant bien lancé et c’est par une date au Botanique qu’il a été mis sur les rails. "Pour moi c’était un moment magique parce que, justement, comme je viens de Bruxelles j’y ai vu plein de concerts et j’ai toujours voulu y jouer, il y a une atmosphère toute particulière" explique Maia. La tournée pour June Road commence seulement et passera par la France avec le Zenith de Paris, l’Allemagne ou encore les Pays-Bas. Pour conclure, un des aboutissements du projet, un rêve serait pour eux de "jouer au Royal Albert Hall de Londres car c’est l’endroit où l’on s’est rencontré, où l’aventure a commencé donc ce serait incroyable d’y performer ensemble."