Julian se dit photographe social et caritatif. "Je fais de tout, du corporate, des mariages, des portraits sur demande, mais je travaille surtout pour des associations," souligne-t-il. "A la base, je faisais beaucoup de photos de concerts. Comme je suis musicien et puis je suis passionné, donc ça me semble plus facile."
C’est comme ça qu’il a commencé à couvrir les concerts de la Fondation Make a Wish, cette asbl dont le but est d’exaucer le vœu d’enfants qui sont ou ont été gravement malades. "Ce sont là mes premiers pas dans le caritatif," explique le photographe. "J’ai accroché, les gens m’ont touché. Du coup, j’ai décidé de continuer sur cette voie." Julian a alors enchaîné avec le Relais pour la vie (série d’événements de collecte de fonds pour la recherche contre le cancer) et d’autres associations, comme Bikers for children. "J’ai fait leur calendrier pendant 5 ans. Et depuis 2 ans, je travaille pour Au-delà des nuages, cette organisation qui offre aux parents d’un enfant étoile la possibilité de faire un reportage photo de son bébé décédé."
Quand on lui demande ce que ça lui procure de travailler dans le social caritatif… "Je cherche surtout les émotions dans mon travail," nous répond-il. "Je me plais à dire que je suis payé en émotions. Il y a forcément un intérêt personnel, mais aussi beaucoup d’empathie, de tendresse, d’ouverture… et, surtout, beaucoup d’amour."