Le 4 janvier est la Journée mondiale du braille, date choisie pour célébrer la naissance de Louis Braille, l'inventeur de l'écriture pour les personnes malvoyantes. Manneken Pis a été associé à cette journée en portant un costume de circonstance, lunettes sombres, canne blanche et chien d'aveugle.
Mais au-delà de cette symbolique, quel est le quotidien des enfants malvoyants et de leurs familles ?
Bastien, 8 ans, est atteint d'aniridie. Il s'agit d'une absence de l'iris. Il ne voit presque pas car la lumière extérieure est 36 fois plus forte pour lui. Il doit porter des lunettes spéciales en toutes circonstances.
Malgré son handicap, il joue au foot, au kicker et va chez les louveteaux, où il est très bien intégré : "Chez les louveteaux, quand il y a des obstacles, mes copains, ils m'aident en me tenant par la main", explique Bastien.
Pour lire et écrire, Bastien a besoin d'une TV loupe, appareil avec un plateau et un écran qui agrandit le contenu : "Bastien a appris à écrire en regardant son écran directement et pas sa main comme nous", dit sa maman, Stéphanie Baligant, présidente de l'asbl Aniridie Belgium.