Travailleuses des soins de santé et plus largement du care (un concept anglophone qui renvoie au soin d’autrui), aides ménagères, caissières, vendeuses, mères au foyer (un travail non rémunéré)… Heurtées au plafond de verre et aux préjugés sexistes qui ont encore la peau dure, les femmes exercent majoritairement des métiers précaires et peu valorisés.
Pourtant, "quand les femmes s’arrêtent, le monde s’arrête". En ce jour de lutte pour les droits des femmes, le Collecti.e.f 8 maars appelle à la grève.
"C’est vraiment l’idée de montrer qu’actuellement, en Belgique, si toutes les femmes se mettaient en grève, on aurait des secteurs qui seraient complètement à l’arrêt. On aurait des secteurs de l’économie qui seraient à moitié à l’arrêt, à 50%, mais ce qu’on sait, c’est que le secteur des soins, le secteur des services et l’enseignement maternel et primaire sont des secteurs où sont majoritairement représentées les femmes. Ce sont donc vraiment des secteurs qui pourraient être totalement à l’arrêt si 50% de l’économie s’arrêtait", souligne Zoé Masquelier, membre du Collectif.