Les chiffres des contaminations liées au coronavirus augmentent : face à cette hausse, les autorités ont acté le retour du masque en classe. Mais comment l’école se prépare-t-elle à la quatrième vague ? Comment le corps enseignant a-t-il réagi ? Thomas Gadisseux a posé ces questions à Joseph Thonon, président de la CGSP Enseignement.
Si les autorités sont d’accord, le monde de l’enseignement fait la grimace. Mais le président de la CGSP Enseignement relativise. "C’est un moindre mal par rapport à d’autres mesures qui auraient pu être actées, comme la prolongation des congés de la Toussaint ou les cours en distanciel. Or évidemment, cette mesure va rendre le travail des professeurs et enseignants plus pénible", affirme-t-il.
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Pour Joseph Thonon, il est indéniable que les fermetures des écoles soient en augmentation. Mais il est loin de pointer du doigt le corps enseignant : "Les écoles sont au même niveau de la société : l’on voit qu’une quatrième vague se dessine et l’on espère que la vaccination va empêcher les fermetures, explique-t-il, conscient que nul n’est "à l’abri d’une crise plus grave. Le taux de vaccination des enseignants est très important mais il est clair que le virus circule, tant au sein de la société que parmi les jeunes. Impossible que les écoles n’en soient pas impactées."