Roland Garros

Joran Vliegen : "Malgré la déception de la défaite, je suis heureux de l’expérience et de l’ambiance dans le stade"

Joran Vliegen et Ulrikke Eikeri en finale du double mixte de Roland-Garros

© – RTBF

Par Christine Hanquet

Joran Vliegen n’est donc pas devenu le premier Belge à gagner un tournoi du Grand Chelem en double mixte. Lui et sa partenaire norvégienne Ulrikke Eikeri ont été battus en finale de Roland-Garros, par la Japonaise Ena Shibahara et le Néerlandais Wesley Koolhof, 7/6-6/2. Après avoir pourtant mené cinq points à deux dans le tie-break.

L’aventure était aussi belle qu’inattendue, mais l’histoire ne s’est pas aussi bien terminée qu’espéré, pour Joran Vliegen. "Je suis un peu déçu. On l’est toujours, quand on perd un match, et encore plus si c’est une finale en Grand Chelem. Mais je dois retenir le positif, et me dire que c’était une expérience magnifique. J’ai joué sur le Central, et l’ambiance était incroyable".

Il y avait en effet pas mal de monde, dans les tribunes. Ce n’est pas toujours le cas pour le double ou le double mixte, en France. Les Anglo-Saxons respectent en général plus ces disciplines. Mais les fans de tennis parisiens, privés de tennis pendant la pandémie, sont plus présents et plus enthousiastes que jamais, cette année.

Parmi les spectateurs les plus attentifs, il y avait bien sûr les premiers supporters du joueur belge. "Ma mère était arrivée de Belgique hier, pour ma demi-finale. Ma belle-famille était là aussi. Et quelques copains et copines, c’est cool."

Cette fois, Joran Vliegen a donc l’occasion de voir Roland-Garros presque jusqu’au dernier jour. Et c’est un tournoi très différent, pour les joueurs. "Il n’y a plus d’ambiance, dans les vestiaires, parce qu’il n’y a personne. Il n’y a rien à faire, on est un peu seuls. C’est bien d’avoir pu le constater, parce que cela prouve que j’étais encore là tard. Mais je préfère quand il y a beaucoup de monde, et que c’est moins tranquille."

Reste à voir maintenant si Joran Vliegen et Ulrikke Eikeri, qui avaient formé un double à la dernière minute, vont rééditer cette expérience dans d’autres Grands Chelems, et notamment à Wimbledon. "Je ne sais pas encore, parce que j’ai promis à Kimberley Zimmermann de jouer avec elle là-bas. Elle est allée jusqu’en quart de finale du double dames, donc on pourrait entrer dans le tableau ensemble. On verra."

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