Le 31 août dernier, les héritiers de Leonard Cohen avaient exprimé leur agacement suite à l’usage abusif du titre " Hallelujah " par Donald Trump.
Donald Trump a finalement abandonné "You Can’t Always Get What You Want" des Stones, au profit de "YMCA" de Village People. L’homme politique semble avoir enfin pris au sérieux les menaces des Rolling Stones de le poursuivre en justice et a donc opté à présent pour ce gigantesque hit pour refermer ses rallyes politiques. Mais là où le bât blesse, c’est que Village People ne souhaite pas non plus que sa musique soit utilisée dans ces conditions.
La situation est similaire du côté de Queen. Le Président a fait usage du hit de 1977, "We Will Rock You," sur la nouvelle plateforme de réseaux sociaux, Triller. Celle-ci est considérée comme une rivale à TikTok, et Queen a demandé que sa musique en soit retirée. Mais le clip a déjà été vu plus d’un million de fois selon BBC News. Un porte-parole du groupe a précisé qu’il s’agit d’une " bataille difficile, menée de manière répétée depuis le début de la campagne de Trump."
Le Président ne semble pas attacher beaucoup d’importance aux autorisations de diffusion, ce qui a suscité, ces derniers mois, le mécontentement de bon nombre d’artistes, tels que les héritiers de Tom Petty, qui ont émis un ordre légal pour empêcher Donald Trump d’utiliser le titre de 1989 "I Won’t Back Down", diffusé sans autorisation lors d’un rallye à Tulsa, dans l’Oklahoma.
C’est aussi le cas pour R.E.M. et les héritiers de Prince. Steven Tyler, Neil Young, ou encore Axl Rose, qui se sont indignés sur les chemins détournés utilisés par le président américain afin de diffuser ces titres de manière illégale.
Déjà en 2016, l’utilisation des titres des Stones dans les meetings du candidat à la présidence ne plaisait pas au groupe. Ils avaient dû interdire la diffusion de "You Can’t Always Get What You Want" et de "Start Me Up", utilisés – sans accord préalable – par Donald Trump, alors candidat républicain à la présidentielle américaine.
Ce dernier n’avait pourtant pas obtempéré, utilisant à nouveau "You Can’t Always Get What You Want" sans autorisation, après son speech de 75 minutes à Cleveland le 22 juillet 2016.
De son côté, la saga Trump vs Neil Young continue aussi : l’artiste, qui pensait déjà il y a quelques semaines se raviser par rapport à sa décision de ne pas poursuivre le président des Etats-Unis en justice pour l’usage non autorisé de sa musique, a maintenant intenté un procès contre lui.
De nombreux artistes comme Green Day, Mick Jagger, Blondie, Lorde et R.E.M. ont d’ailleurs signé une lettre ouverte contre l’utilisation de leur musique sans autorisation lors de rassemblements politiques.