"Toutes ces insinuations doivent cesser. On est en train de jeter de la boue. Les gens qui disent des choses fausses sur moi en le sachant bien, ... je vais porter ça devant la justice. Je suis manifestement un peu trop populaire et je me trouve dans le chemin en Flandre occidentale? mais je ne vais pas continuer à supporter cela", a -t-il martelé, en précisant qu'il examinait l'affaire avec son avocat.
De 2007 à 1010, l'homme fort d'Ostende a été président d'Electrawinds, une société active dans les énergies renouvelables qui connaît de sérieuses difficultés financières et qui a bénéficié de soutiens publics.
Il a nié tout conflit d'intérêt. "Je n'ai ni actions, ni options", a-t-il assuré. Johan Vande Lanotte s'est aussi défendu contre les critiques qui lui reprochent de n'avoir pas vu les difficultés arriver alors qu'il était président.
Il a fait remarquer que les investisseurs privés ont pu retirer 70 millions d'euros après son départ. Qui plus est, d'autres sociétés actives dans ce domaine connaissent des problèmes, a-t-il ajouté.
Le vice-premier a aussi nié les accusations selon lesquelles la société a grandi grâce à l'aide publique. Le secteur privé a investi 105 millions d'euros dans l'entreprise, pour 95 millions venant de structures publiques.
Johan Vande Lanotte a dénoncé par ailleurs toute accusation de favoritisme à l'égard de sa fille qui travaille dans la société. "Je trouve ça dégoûtant que vous disiez cela, vraiment déplacé. (...) Mes enfants peuvent travailler où ils veulent et ils ont posé leur candidature sans m'en parler. Ils ont trouvé du travail bien avant que je m'occupe (d'Electrawinds)", a-t-il lancé à la journaliste qui l'interrogeait.
Belga