Interrogée sur les 600.000 places, dont 500.000 gratuites sur les quais hauts de la Seine, pour la cérémonie d'ouverture des JO-2024 à Paris, la ministre française des Sports et des JO, Amélie Oudéa-Castéra, a expliqué mercredi sur Franceinfo que le nombre est "en train d'être affiné".
"Les travaux se poursuivent (...) mais plusieurs centaines de milliers de personnes vont pouvoir en tout cas assister à la cérémonie le long des 6 kilomètres de la Seine". La ministre a ajouté que le directeur artistique de la cérémonie, Thomas Jolly, allait "présenter des éléments de ses travaux au CIO", et que cela permettrait "ensuite d'affiner la dimension sécuritaire".
Depuis l'automne dernier, plusieurs sources expliquent que le chiffre de 500.000 était débattu et serait revu à la baisse, dû à la difficulté de sécuriser un événement inédit comme celui-ci, en plein air, et au bord d'un fleuve. "Ce sera précisé par Laurent Nunez", préfet de police de Paris, a précisé la ministre.
Sur les transports - autre sujet crucial - et la perspective d'une grève lors des JO, Amélie Oudéa-Castéra a assuré avoir "la capacité d'anticiper pour que les choses se passent de manière fluide" au sein des opérateurs, du fait du dialogue avec les présidents de la RATP, de la SNCF et le ministre des Transports.
Sur la question de la présence des Russes aux JO, c'est "à venir". Seule certitude : "les athlètes russes qui ont soutenu de près ou de loin la guerre, qui sont plus ou moins affiliés à l'armée russe, n'auront pas leur place aux Jeux olympiques et paralympiques de Paris".