Les athlètes qui ne se conforment pas à l’esprit olympique ou aux lois chinoises durant les Jeux Olympiques d’hiver de Pékin (4-20 février) risquent des sanctions, dont le retrait de l’accréditation. Un responsable de l’organisation des JO l’a confirmé mercredi en répondant à une question sur d’éventuels mouvements de protestation des athlètes.
À l’approche des JO de Pékin, de nombreux pays se sont montrés critiques sur la violation des droits humains de la Chine. Les Etats-Unis, l’Australie ou encore la Grande-Bretagne ont notamment décidé de boycotter diplomatiquement les Jeux et n’enverront aucun officiel à Pékin.
Lors des derniers Jeux Olympiques d’été à Tokyo en juillet dernier, le Comité international olympique (CIO) avait laissé la possibilité aux athlètes d’exprimer leurs opinions politiques ou sociales. Le CIO avait cependant aussi souligné que toute forme de protestation, de propagande politique ou religieuse reste interdite pendant les compétitions, lors des cérémonies sur le podium ou dans le village olympique.
Dick Pound, membre du CIO, a déclaré en décembre que les athlètes seraient également autorisés à s’exprimer pendant les Jeux de Pékin, mais qu’ils devraient se conformer aux lois du pays hôte.