Et si l’intelligence artificielle était le futur de l’opéra ?
Journal du classique
L’émergence et la rapide progression des programmes d’intelligence artificielle bousculent le monde de la culture....
Dans la vidéo présentant Ghostwriter, Ubisoft explique l’importante tâche des scénaristes quant aux personnages non jouables dans un jeu. Qu’il s’agisse d’un personnage récurrent ou un simple piéton dans la rue, ces personnages non jouables sont essentiels afin de simuler une immersion qualitative pour le joueur.
Développé par les équipes d’Ubisoft "La Forge", le but de ce Ghostwriter serait d’alléger la charge de travail des scénaristes afin de leur "faire gagner du temps". Tout est configurable : rentrez une ligne de dialogue et l’outil propose plusieurs formulations permettant une diversité des répliques.
La vidéo indique que l’outil a cependant été développé en concertation avec les équipes scénaristiques. Bien que Ghostwriter soit une IA, elle n’est pas totalement automatisée et nécessite un input humain derrière.
Si l’intention semble louable auprès des scénaristes, une question se pose : l’intelligence artificielle risque-t-elle, au fur et à mesure, de remplacer les emplois gravitant autour de la création d’un jeu vidéo ?
Les retours sur les réseaux sont déjà négatifs. Beaucoup invoquent l’état de précarité professionnelle subie par les scénaristes dans le milieu vidéoludique. D’autres raillent Ubisoft sur le fait que les scénaristes du studio écrivaient déjà des dialogues peu qualitatifs.
L’annonce de ce nouvel outil soulève encore et toujours la montée en puissance des intelligences artificielles. En plus de cela, la présentation de Ghostwriter fait rire jaune les personnes déjà déçues d’Ubisoft suite aux diverses annulations de projets de jeux vidéo et aux licenciements massifs survenus en janvier dernier. L’iceberg ne serait plus très loin pour le navire Ubisoft.
