Psychologie

Jeunes travailleurs : 3 conseils pour booster sa confiance en soi

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Jeunes et moins jeunes travailleurs, à tous ceux qui n’ont pas confiance en eux au travail, doutent de leur capacité et n’osent pas prendre initiatives, la coach et formatrice Hélène Feuillat vous livre 3 conseils.

Hélène Feuillat est coach et formatrice en entreprise depuis plus de 10 ans en Belgique. Elle vient de lancer en avril la formation digitale " With Greater Impact " dans laquelle elle donne les clefs pour trouver sa place au milieu du monde du travail, qu’elle n’hésite pas à nommer de jungle. Nous avons discuté avec elle et elle nous a donné 3 conseils pour respirer un bon coup et partir sur de bonnes bases au travail.

1. Comprendre le contexte

On ne peut pas toujours avoir confiance en soi, le manque de confiance apparaît dans certaines situations et pas à tous les niveaux de votre travail. Il faut identifier les moments où l’on n’a pas confiance en soi (que ce soit en réunion devant des gens, au briefing où on assigne les tâches ou lance les idées, etc.).

Le problème de la confiance en soi est souvent que l’on a une vision (tronquée) de ce que l’on est capable ou pas de faire. Si l’on se retrouve dans une situation où l’on a l’impression de ne pas savoir, on perd confiance. Dans d’autres circonstances, on ne se pose même pas de questions et on fonce. Identifier les moments où vous avez l’impression que vous n’êtes pas capable de remplir une tâche.

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2. Relativiser la situation

Une fois que l’on a identifié les situations et les sources de manque de confiance, il faut reculer un petit peu, prendre un bon souffle et relativiser. On n’attend pas de vous d’avoir la même capacité qu’une personne dans l’entreprise depuis 10 ans.

Il est essentiel de ne pas confondre ce que l’on croit que l’on attend de nous et les réelles attentes. On a tendance à penser que l’autre attend la perfection, la connaissance immédiate et la réalisation nette. Pour éviter cette confusion et ces suppositions (souvent erronées), il vous faudra poser des questions à votre boss pour savoir ce que l’on attend clairement de vous.

De cette manière vous vous rendrez compte que votre supérieur hiérarchique a conscience que vous êtes nouveau sur le marché du travail et n’avez probablement pas les mêmes réflexes qu’un ancien.

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3. Demander du feedback

Une fois ces deux étapes réalisées et votre travail effectué, n’hésitez pas à demander un feedback. De plus en plus d’entreprises comprennent aujourd’hui l’importance de souligner les efforts et les réalisations de leurs employés.

Il existe une manière stratégique de demander un feedback qui sera productif et (probablement) positif : demander à votre n + 1 une chose qu’il a aimée dans votre travail et une chose que vous pourriez améliorer. De cette manière, il sera obligé de réfléchir à ce que vous avez fait de bien (et ainsi s’en souviendra) et reçoit une position de mentor qui guide et aide.

Attention, il est important de demander le feedback relativement vite après la réalisation du travail. D’après Hélène Feuillat, les retours annuels sont inutiles et obsolètes, le travailleur ne peut pas adapter son travail au jour le jour et l’efficacité de ce type de feedback est négatif tant pour l’employeur (qui revient sur des choses anciennes et n’a pas permis au travailleur de s’adapter) que pour l’employé (qui ne reçoit pas de positif et de booste de confiance).

Si vous souffrez de manque de confiance en vous ou voulez vous améliorer encore, Hélène Feuillat propose des formations de 7 semaines contient 1 live par semaine pour échanger en direct, ainsi que des travaux tout au long de la semaine et des interactions entre elle et les participants.

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