Baignée depuis son enfance dans le monde cinématographique, celle qui avait pour père un homme ayant gagné un oscar en tant que deuxième rôle, a été très rapidement confrontée au monde de la drogue durant son adolescence. Une période qui reste encoure floue pour elle, même aujourd’hui.
Dans son autobiographie, elle parle du fait qu’après la sortie et le succès du film, son partenaire "Johnny" n’a pas tardé à jouer un autre rôle également devenu mythique dans "Ghost". Un chemin que Jennifer n’a jamais pu emprunter… Alors que tout lui souriait, les complexes par rapport à son nez avec lesquels elle avait grandi et qui étaient, entre autres, entretenus par les réflexions de sa mère, ont mené à sa perte…
"Petite déjà, j’entendais ma mère me dire que si je voulais réussir comme actrice, il fallait que je change de nom et que j’arrange mon nez, signe trop criant de ma judaïté. “Les directeurs de casting ne vont pas vouloir de toi, tu dois leur rendre la tâche facile”, me disait-elle… Dans les années 50, mes parents avaient eux-mêmes fait en sorte d’être assimilés au commun des mortels, et ils étaient à mes yeux les gens les plus merveilleux du monde. […] Donc, je les ai écoutés et j’ai subi non pas une mais deux rhinoplasties, car la première avait foiré. "
Ce fut la mauvaise décision qui a assombri son chemin vers la gloire. En effet, après ces opérations, elle avait perdu cette différence qui faisait son charme dans "Dirty Dancing". Plus personne ne la reconnaissait, ce qui l’a fait tomber dans la case des anonymes…