Après près d’un an et demi de veille, plusieurs dizaines de milliers de personnes qui ont répondu présents à la première marche pour le climat post-covid pour appeler le monde politique à se mobiliser et à passer aux actes. Du côté du Mouvement Réformateur, Jean-Luc Crucke, le ministre wallon du Budgets, des Sports et des Aéroports, relève qu’il est impératif de prendre conscience de la situation dans laquelle nous vivons actuellement.
"La prise de conscience existe aujourd’hui partout et si elle n’existait pas il faudrait vraiment commencer à pleurer. Personnellement, je prends déjà le train mais le voisin le fait un peu moins et ce qu’il faut faire, c’est créer un cadre et prendre des mesures qui évidemment ne feront pas plaisir à tout le monde. Si on ne prend pas conscience que les prochaines crises ne seront plus seulement économiques, mais aussi sanitaire, climatique, … Ça n’ira pas. Donc je pense que nous devons dire aux gens qu’on prend nos responsabilités."
On adapte Charleroi à être concurrentiel à l’avenir, à sauver son écosystème
Selon le ministre du Budget, c’est ensemble que cela se fera mais aussi avec l’appui de la technologie. C’est pour cela que la Belgique investit dans l’innovation, notamment avec l’inauguration, vendredi, de la piste rallongée de l’aéroport de Charleroi.
Après 30 mois de travaux, 39 millions d’euros d’investissement, pour une piste portée de 2550 à 3200 mètres de longs qui pourra accueillir dorénavant des compagnies aériennes qui proposeront des vols long-courriers au départ de Charleroi pour permettre à la Wallonie d’être concurrentielle à l’avenir.
"Ce qu’on a décidé de faire à Charleroi, c’est permettre aux avions de longues distances de démarrer de Charleroi. Et heureusement, puisqu’il y aura de moins en moins d’avions à courte distance. Sans oublier que le train est là et je crois à cette complémentarité entre le fer et l’air. On adapte donc Charleroi à être concurrentiel à l’avenir, à sauver son écosystème."