"Jour et nuit, je m'attelle à résoudre le problème au parc Maximilien à Bruxelles. J'ai utilisé le mot 'nettoyer' (opkuizen, ndlr) et, ça, je ne pouvais pas le faire. Je ne voulais bien sûr pas dire par là que je voulais nettoyer ces gens, mais bien me débarrasser du problème", a déclaré le secrétaire d'État à l'Asile et à la Migration Theo Francken à la VRT.
Une forme d'excuses après avoir été "recadré" par le Premier ministre Charles Michel (MR) lui-même, qui lors du Conseil des ministres de vendredi, avait pointé le "vocabulaire inadéquat" de Theo Francken, l'appelant à y être plus attentif. "Chacun doit être attentif, doit être précis quand on s'exprime, dans ces matières-là également", a-t-il déclaré.
Au cours des dernières semaines, de nombreux réfugiés se sont rassemblés dans le parc Maximilien et dans la gare de Bruxelles-Nord. La police a procédé à plusieurs vagues d'arrestations, et Theo Francken avait tenu à manifester son approbation sur Facebook : "Ce matin 14 personnes arrêtées au parc Maximilien, 9 à la gare du Nord, 3 déclarés mineurs. Selon la police, il n'y a quasi plus personne dans le parc. #nettoyer".