Perçue comme l'avenir des transports, la recherche dans les véhicules autonomes fait l'objet d'investissements massifs de la part de nombreux constructeurs du monde entier. Honda est notamment associé à l'américain General Motors dans ce domaine.
En juillet, Elon Musk, le patron du champion américain des voitures électriques Tesla, s'était dit "extrêmement confiant" d'avoir dès cette année "les fonctionnalités de base d'une conduite autonome de niveau 5", soit le degré ultime d'autonomie.
Mais de nombreux obstacles réglementaires et juridiques restent toutefois à lever avant de voir des voitures circuler couramment sans chauffeur, soulignent les experts.
Du fait de ces difficultés, l'allemand Audi par exemple a renoncé cette année à introduire son propre système de conduite autonome de niveau 3 sur son modèle A8.
Les législations routières commencent toutefois à évoluer dans certains pays pour autoriser le niveau 3, comme récemment au Japon ou en Corée du Sud.
En plein vieillissement démographique accéléré, le Japon veut notamment faire jouer un "rôle majeur" aux véhicules autonomes pour faire face au problème croissant d'accidents de la route provoqués par des conducteurs âgés, a rappelé le ministère des Transports dans son communiqué.