Petit à petit, les Red Flames font leur nid ! En pleine ascension depuis quelques années maintenant, les joueuses d’Yves Serneels ont remporté la 2e édition de la Pinatar Cup disputée en Espagne. Et si le trophée de ce tournoi amical n’est finalement que symbolique, il prouve que les Belges ont franchi un palier et qu’elles n’ont aujourd’hui plus peur de grand monde.
Après la victoire, au bout du suspense contre la Russie en finale (0-0, 7-6 aux tirs au but) c’était logiquement la joie et la fierté qui prédominaient dans les rangs belges, malgré un match haché : "C’était un match difficile. Les Russes nous mettaient la pression, on avait du mal à sortir la balle de notre camp. Mais finalement nous sommes parvenues à nous imposer donc beau travail de l’équipe. On n’a pas pris de but. On savait qu’elles étaient fortes sur phases arrêtées mais on n’a rien concédé. C’est à nous de continuer à travailler et de continuer à oser jouer au foot" confiait la capitaine belge du jour, Janice Cayman, après la rencontre.
Touchées par quelques blessures importantes (dont Tessa Wullaert), les Red Flames étaient donc remodelées pour ce tournoi. Il a donc fallu trouver des automatismes, ce qui peut expliquer certaines difficultés à créer du jeu, surtout en finale. Mais pas question pour Cayman de se trouver des excuses. Ce qu’elle retient elle, c’est le résultat final : "Les blessures peuvent toujours arriver. C’est à nous de nous adapter. On a tout donné pour l’équipe. Ce qu’on retient ? Qu’on a gagné la coupe. Certaines joueuses ont eu l’occasion de se montrer. Trois bons matches avec certains aspects à travailler. Après, on se focalise déjà sur avril."
Avril où les Flames devront habilement négocier deux matches capitaux pour la qualification pour la prochaine coupe du monde. Au programme, deux rencontres à l’extérieur face à l’Albanie (7 avril) et le Kosovo (12 avril).