On part de son enfance, sa famille, ses années douloureuses à l’internat, ses débuts à l’image dans un spot publicitaire de Peter Brooke, sa rencontre avec le compositeur de musique de film John Barry qui va bouleverser son destin, son casting pour Slogan où elle va rencontrer Serge. Puis en 1979, il y a nouvelle relation artistique et amoureuse avec Jacques Doillon, et plus tard la confiance sur une scène de théâtre que lui a donnée Patrice Chéreau.
Jane revient bien sûr sur cette terrible date du 2 mars 1991, jour de la disparition de Gainsbourg. Puis une autre rencontre, avec l’écrivain Olivier Rolin, va révéler sa conscience politique. 2010 est sans doute l’année la plus douloureuse de sa vie après la mort de sa fille Kate. Elle reviendra 6 ans plus tard pour symphoniser l’œuvre de Gainsbourg. Quant à Etienne Daho, il sera celui qui la reconnaîtra en tant qu’auteure en 2021.
Birkin se confie comme jamais et jette un regard tantôt critique, tantôt attendri, tantôt nostalgique sur sa carrière, ses choix, ses rencontres, ses convictions, ses amours.
Bien sûr il y a eu le documentaire Jane par Charlotte présenté l’an dernier au festival de Cannes, mais il n’était pas là question d’un film en forme de rétrospective sur Jane mais bien d’un dialogue intime empreint de beaucoup d’amour entre Charlotte et sa mère.
Pour les fans, Jane Birkin sort ce 16 septembre un coffret inédit qui n’est autre que l’intégrale de sa discographie.
Ne manquez pas ce documentaire inédit Jane Birkin et nous ce vendredi 9 septembre à 20h30 sur La Trois, et en replay sur Auvio.