Pour clore cette semaine de la musique belge, c’est le groupe bruxellois Turquoise que l’on vous présente. En live depuis le Reflektor de Liège, ils nous entrainent dans leur univers aux rythmes post-punk et dreampop.
C’est sans complexe que leur chanteuse Sarah revient sur la création du groupe en 2017, avec Nicolas au clavier.
Sans prétention, ils commencent par accorder des loops de synthé sur lesquels elle vient placer une voix. Cette même voix qu’ils auront envie d’exploiter dans la langue française, ce qui confère une autre dimension à des sonorités plus anglo-saxonnes.
Au duo des premières heures se rajoutent progressivement les deux Maxime aux guitares, puis Raphaël à la batterie.
Un amour inconditionnel des années 80
Bercés par les groupes écoutés par leurs parents, comme The Chameleons, Simple Minds, ou encore Cocteau Twins, on retrouve ces influences dans leurs mélodies au côté mélancolique mais d’une énergie débordante, à la limite de la colère.
Cette envie indéniable d’en démordre les guides dans la composition de leurs morceaux, qu’ils construisent petit à petit et dont chaque histoire est différente. Ils s’appliquent néanmoins à allier des moments délicats à des moments plus forts, réchauffant leurs chansons aux tonalités froides de l'époque avec de douces notes synth-pop.
Le Bruit
Extrait de leur EP Lumio sorti cet été, ce morceau est né d'une simple ligne de basse.
En période post-pandémie, il est un moyen d'évacuer la pression et les frustrations accumulées durant les longs mois de latence. Ce morceau, soutenu de guitares incisives et d’une rythmique solide, nous invite à entendre et écouter ce qui sommeille au plus profond de nous.
Et on se fera un plaisir de l’écouter en live le 16 février au Lac de Bruxelles !
Durant la Semaine de la Musique Belge, Jam vous propose tous les jours une rencontre avec un artiste de la FWB sous la forme d’une Jam Session, comportant une interview et trois morceaux live.
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