Depuis l’attaque terroriste, le 15 mars dernier, dans deux mosquées de Christchurch où 50 personnes ont perdu la vie, la Première ministre néo-zélandaise a été saluée de nombreuses fois pour sa réaction humaine, digne et exemplaire.
Jacinda Ardern, 38 ans, a dû faire face à l’un des pires attentats qu’a connu son pays et les photos la montrant les cheveux couverts d’un voile et très émue lors de sa visite auprès des membres de la communauté musulmane de Christchurch ont fait le tour du monde et provoqué une vague de sympathie pour cette fille de policier, déjà très populaire dans son pays.
Mais pourquoi Jacinda Ardern provoque-t-elle une telle empathie?
D’abord pour ses discours, profondément humains. Celui dans lequel elle explique pourquoi elle ne dira jamais le nom du terroriste suprémaciste blanc qui a perpétré l’attaque, a été vu des millions de fois. "Par cet acte terroriste, il recherchait beaucoup de choses, mais l'une d'elles était la notoriété. C'est pourquoi vous ne m'entendrez jamais prononcer son nom. C'est un terroriste. C'est un criminel. C'est un extrémiste. Mais quand je parlerai, il sera sans nom. Je vous implore : prononcez les noms de ceux qui ne sont plus plutôt que celui de l'homme qui les a emportés."