Le ministre des Finances Johan Van Overtveldt (N-VA) a affirmé que les divergences entre les pays de l’Eurozone au sujet de la Grèce n'étaient pas si flagrantes que ce que l'on prétend actuellement. "La proposition qui a été transmise par l'Eurogroupe aux chefs d'Etat et de gouvernement était unanime", a déclaré Joahn Van Overtveldt dans l'émission "De Ochtend" sur les ondes de la VRT. "La fracture entre le camp des faucons et celui des plus 'softs' est à côté de la plaque."
Le ministre Van Overtveldt a toujours gardé trois lignes directrices en tête : l'intérêt de l'économie grecque, la survie de l'union monétaire, et les intérêts des contribuables. Sur ce dernier point, l'accord, qui porte sur un soutien de 82 à 86 milliards d'euros, pourrait gonfler la dette belge d'environ trois milliards d'euros, a estimé le ministre des Finances.
Tempo serré
Johan Van Overtveldt reconnait que les Grecs devront consentir beaucoup d'efforts en peu de temps, avec à peine une journée pour établir un nouveau cadre législatif sur les pensions et la TVA. Mais le ministre belge affirme que le gouvernement grec a perdu trop de temps ces derniers mois. "Étant donné que le gouvernement Tsipras a excellé ces derniers mois à hésiter et à s'attarder, le tempo est maintenant serré", a commenté Johan Van Overtveldt.
Le ministre des Finances assure que l'accord est un compromis. "Cet aspect a été trop peu souligné ces dernières 24 heures, je trouve. Les gens font comme si un impératif allemand avait dû être avalé par tout le monde, mais ce n'est absolument pas vrai."