Avec le slogan "Un parti neuf pour une politique neuve", le mouvement se fait remarquer, entre autres choses, par la possibilité laissée à ses affiliés de s'affilier également à un autre parti.
En 1974, Marco Pannella débarque sur le devant de la scène suite à ses combats en faveur du divorce et de la guerre non-violente, un thème auquel il restera attaché jusqu'au bout. Un an plus tard, une de ses batailles les plus célèbres, celle en faveur de la dépénalisation des drogues. Cette revendication le portera d'ailleurs derrière les barreaux pour avoir fumé un joint en public.
Sept ans plus tard, c'est le droit à l'avortement qu'il soutient lors du référendum de 1981. Autre combat, autre victoire.
Elu à la Chambre des députés italienne en 1979, 1983 et 1987, Pannella, fidèle à son style direct, débarque avec fracas au Parlement européen en 1979 entraînant avec lui l'écrivain Leonardo Sciascia. Une habitude, celle de s'entourer de personnalités médiatiques, qu'il perpétuera au fil des différents scrutins. Parmi ses colistiers, la plus célèbre est sans doute l'actrice pornographique Ilona Staller, plus connue sous le pseudonyme de Cicciolina.
Avec les années 90, la courbe de ses combats devient inversement proportionnelle à ses succès. En politique d'abord, où sa "Liste Pannella" ne recueille finalement que 1,2% des voix et sept députés lors des élections de 1992. S'en suivent quelques décisions stratégiques contestées par sa base électorale, comme celle de s'allier à Silvio Berlusconi en 1994.