Les résultats seront connus dès lundi après la clôture des bureaux. L’un des enjeux sera le résultat individuel des partis de la coalition au pouvoir, qui pourrait avoir des répercussions sur les rapports de force entre Fratelli d’Italia (FDI), le parti de Giorgia Meloni, la Ligue antimigrants de Matteo Salvini, et Forza Italia (FI), la formation de Silvio Berlusconi. La Ligue et FI sont en perte de vitesse alors qu’au contraire Fratelli d’Italia continue de progresser, selon un sondage publié par l’institut Youtrend le 2 février : en cas de nouvelles élections au niveau national, son score monterait à 29,4% contre 26% aux législatives de septembre. La Ligue est à 8,7% et FI à 7%, selon le même sondage.
Giorgia Meloni bénéficie en outre de l’incapacité des partis d’opposition à s’allier contre elle. Le Parti démocrate (PD, gauche), occupé à se chercher un nouveau leader, recule face à la remontée du Mouvement 5 Étoiles, tandis que le centre reste stable. Une situation illustrée par ces deux scrutins régionaux, où les candidats présentés par sa coalition sont donnés favoris.
Le président sortant de Lombardie, Attilio Fontana, membre de la Ligue, devrait ainsi l’emporter face à des oppositions divisées qui ne semblent pas en mesure de menacer sa réélection. La situation est similaire dans le Latium, où le candidat de la droite, Francesco Rocca, est soutenu par l’ensemble de la coalition, face à des oppositions encore une fois divisées.