Athlétisme

Ismael Debjani, éliminé, "regrette de ne pas avoir assuré le rythme dès le départ du 1500 m"

Par Belga

La mission ne s’annonçait pas facile. Ismael Debjani le savait. Pour entrer en finale du 1.500 m des Mondiaux en salle de Belgrade, le recordman de Belgique devait prendre l’une des deux premières places de sa course, ou réaliser un des quatre meilleurs chronos parmi les concurrents qui n’étaient pas parvenus à terminer dans le top 2 d’une des quatre séries. Il a signé le 13e chrono des séries et le 3e des non-qualifiés au temps. Il aurait fallu courir en 3 : 38.69 pour rallier la finale.

Avec le phénomène norvégien, champion olympique et recordman du monde en salle, Jakob Ingebrigtsen et l’Ethiopien Teddese Lemi présents à ses côtés, Ismael Debjani pouvait s’inquiéter. D’autant qu’il disputait la première course, donc sans repère chronométrique, et que Ingebrigtsen n’est pas du genre à s’employer à fond en séries préférant s’appuyer sur son finish redoutable pour s’économiser. Le Carolo était conscient qu’il lui faudrait courir à la hauteur de son record national (3 : 36.38) pour avoir une chance. Il a fini 5e en 3 : 39.47 après avoir assuré le train de la course entre les 400 et les 1.000 mètres. Encore qualifié au temps après la 2e série, la troisième des quatre courses l’a renvoyé à la maison.

"L’idée était de partir vite. Je regrette de ne pas être parti tout de suite. Christophe (Dumont son entraîneur) m’a dit d’attendre les 400 m. A ce moment-là, je me suis dit c’est trop lent. Faire 3 : 39 après 1 : 01 (au passage des 400 m) c’est correct. Mais je regrette quand Jacob (Ingebrigtsen) me passe, il me bloque un peu, puis le Polonais (Michal Rozmys) joue la bagarre et l’Américain me passe et je dois freiner. Si l’Américain (Joshua Thompson) ne passe pas j’étais encore au contact. Et à la fin j’ai craqué", a analysé Debjani après sa course.

"Avec deux qualifiés (directs), c’est la loterie et dans ma course c’est un parce que Jacob cela l’ennuie de courir vite. Pour lui, c’est une balade 3 : 38. C’est la vie, mais ça me fait râler de me faire éliminer."

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