Phishing : Une activité intense des pirates d’états permettant de récolter nos données
Surfons Tranquille
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Le premier juillet prochain, ce sera le début des vacances scolaires. Et la jeune génération restera évidemment en contact avec tous les amis, en utilisant surtout TikTok ou Instagram. Une occasion de vous partager une mise en garde des équipes de recherche Internet de la Police Fédérale car des prédateurs sexuels utilisent ces réseaux sociaux pour entrer en contact avec la jeune génération.
Le prédateur va se créer un profil et va se faire passer pour un mineur. Il va ensuite rejoindre des groupes de conversations privées et contacter des participants en leur écrivant, par exemple, qu’il les trouve sympas. De cette manière, les mettant en confiance, il finira par obtenir des photos très intimes.
Le prédateur peut aussi utiliser une autre technique comme celle de se présenter comme photographe. Et là, il va proposer à sa cible de réaliser un album qui sera totalement gratuit. Une technique que les spécialistes appellent le Shoutout. Sur son propre compte, le prédateur va présenter celui d’un autre utilisateur avec l’ajout d’une nouvelle publication. Ce qui permettra de susciter l’intérêt d’autres personnes qui vont ainsi s’abonner à son profil.
Il va alors proposer à sa cible de partager ses photos. La mineure concernée pourrait se dire qu’elle va ainsi gagner en notoriété parce que de très nombreuses personnes vont liker les contenus. Mais, ce qu’elle ignore, c’est qu’elle pourrait recevoir des messages de chantage dans lesquels on va lui préciser que si elle ne se dévoile pas davantage, les photos, déjà reçues, seront accessibles pour tout le monde. En fait, la jeune génération a très souvent besoin d’exister aux yeux des autres et c’est ce qui explique sa réactivité à ces sollicitations.
Child Focus conseille donc aux parents de ne jamais oublier d’en parler avec leurs enfants. Il est très important, par exemple, de leur expliquer que les photos peuvent être partagées et conservées par certains utilisateurs. Les années passant, la photo pourrait à nouveau être publiée et elle pourrait devenir la source de moqueries ou de menaces.
N’oublions pas non plus que dans ce type de situation, s’agissant de conversations privées, il faut une autorisation légale pour que la Police puisse y accéder et aider la victime.
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