« Je pense que mon studio va se trouver ici ». Du doigt, Jean-Bernard Gabriel montre un trou béant au milieu d’un chantier, dans une petite rue calme, à Anderlecht. Le terrain est bordé de verdure. C’est ici que ce quinquagénaire a décidé d’investir. Un studio de 39m², destiné à la location. Pour lui, fini la bourse et ses rendements incertains. « J’avais un peu d’argent disponible. J’ai retiré l’argent que j’avais de la Bourse – qui ne m’a rien rapporté ou pas grand-chose et qui m’a généré beaucoup de stress – et donc j’ai choisi quelque chose qui m’apportait une grande tranquillité », explique Jean-Bernard Gabriel.
Jean-Bernard le dit lui-même : la Bourse est un métier à part, spécifique. « C’est réservé à des connaisseurs, à des analystes. Je n’en suis pas un, je n’ai pas le temps, je n’ai pas l’envie. Et puis les bourses sont extrêmement volatiles et il reste très difficile de prévoir les choses. Et je me suis rendu compte que, quand on veut sécuriser son capital, la Bourse n’est plus du tout la meilleure façon de procéder. »
Alors, il a réfléchi : pour 125.000€ hors frais – une partie en fonds propres, l’autre empruntée à la banque grâce à des taux d’intérêt extrêmement bas – le voilà propriétaire de ce bien qui sera livré en 2021. « Quand j’investis dans l’immobilier, je sais que mon investissement ne pourra jamais être négatif. Je sais que j’aurai de toute façon une plus-value moyenne à moyen long terme et un locataire très rapidement », poursuit notre témoin.