Étonnamment, même pour Carrefour, qui vend ces œufs, ce genre d’exploitation ne représente pas l’avenir. "À un moment donné, on a eu besoin de volume", explique Pascal Léglise, responsable de la durabilité pour le groupe. "Est-ce que c’est l’avenir ? Personnellement, je ne le pense pas. On doit favoriser les productions familiales".
En Belgique, selon des chiffres datant de 2018 du Collège des Producteurs wallons, 70% des élevages comptent plus de 6000 poules pondeuses. Dont la moitié oscille entre 8000 et 12.000 animaux. À l’heure actuelle, Septon est une exception, mais pour combien de temps encore ?
À quelques kilomètres de là, un projet de poulailler similaire est à l’étude. 40.000 poules pondeuses basées à Izier. Pour le moment, le permis n’a pas été accordé à l’entreprise Anda-Declercq. Derrière cette société, le même patron que Septon. Un Belge domicilié au Panama, actif dans le transport de gaz liquéfié.
Avouons-le, on est loin du bio local et bien vert.