En Belgique, une poignée de producteurs tentent de cultiver les sapins de manière plus verte. Michaël Rood, cultivateur à Jalhay, en Province de Liège, en fait partie. Parmi ses sapins Nordmanns, ses épicéas et ses fraseris, une quarantaine de moutons. Une race appelée Shropshire qui remplace le désherbage chimique et mécanique.
Chez Michaël Rood, pas de phyto, c’est son cheptel qui s’occupe de nettoyer la parcelle. Une pratique d’un autre genre qui cumule les fonctions d’agriculteurs et d’éleveurs. "Je n’ai jamais été fan des intrants chimiques. Je n’ai pas envie de cultiver mon cancer. Les moutons s’occupent de nettoyer les sapins. Notre terre est riche en biodiversité. Les analyses de sol sont excellentes".
Michaël Rood produit 5000 sapins par an. Dans ses parcelles, il y a moins d’arbres plantés à l’hectare, afin de permettre aux moutons de circuler et de faire leur travail. Moins de sapins, donc moins de rentabilité. Mais un véritable respect de l’environnement.