Il se pourrait que l’on paie, très bientôt, notre pain 5 €, vu la hausse des prix des matières premières comme le blé, par exemple. L’Ukraine étant un des greniers à blé de la planète, la guerre déclenchée par Poutine dans ce pays a des conséquences désastreuses : la perturbation des semis va gêner les moissons et donc bloquer toute l’exportation. Plusieurs pays dans le sud craignent le pire car la majorité de leur blé panifiable provenait d'Ukraine. Quant à la Russie, elle est un producteur fondamental d’engrais, ce qui risque aussi d’impacter la production mondiale de céréales. En Belgique, on redoute, dès lors, l'effet domino et la flambée des prix jusqu'aux comptoirs des boulangeries.
#Investigation a voulu comprendre ce qui pesait réellement sur notre chaîne de production agricole et jusqu'où pourrait nous entraîner cette économie dictée par une guerre qui touche les frontières de l’Europe. Producteurs d'engrais, agriculteurs, éleveurs, meuniers, boulangers,... le savent : le plus dur est peut-être encore à venir. Et le pain à 5 euros n'est peut-être pas qu'une vue de l’esprit!