"Il est tout à fait évident que le refus d'acheter le pétrole russe va aboutir à des conséquences catastrophiques pour le marché mondial", a déclaré le vice-Premier ministre russe, chargé de l'Énergie, Alexandre Novak. "La flambée des prix risque d'être imprévisible et d'atteindre plus de 300 dollars pour un baril, voire plus", a-t-il affirmé, cité par les agences de presse russes.
Le gazoduc Nord Stream 1
Plus tard, le vice-Premier a, pour la première fois depuis le début de son offensive en Ukraine, menacé d'interrompre la livraison de gaz par le gazoduc Nord Stream 1 en mer Baltique.
"Nous avons pleinement le droit de prendre une décision "en miroir" et de décréter un embargo sur le passage du gaz par le gazoduc Nord Stream 1, qui est aujourd'hui utilisé à 100%", a-t-il déclaré lundi soir à la télévision d'Etat.
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