D’après une étude récente de la société Euler Hermes, le ransomware n’est pas le seul à avoir été utilisé, en termes d’escroquerie, depuis le début de la crise sanitaire. La fraude au président est désormais la troisième cyberattaque la plus présente dans le monde. Elle a été renseignée par 38% des entreprises qui ont répondu à cette étude. Et le télétravail serait une des principales sources de réussite de cette arnaque. Notamment, parce qu’il limite nos contacts sociaux en présentiel.
Dans un premier temps, l’escroc va se documenter au sujet de l’entreprise. Il pourra de la sorte connaître le nom du grand patron ou encore, d’un administrateur. Usurpant cette identité, il prendra alors contact avec la comptabilité en demandant d’effectuer un versement rapide et en insistant sur l’urgence et la confidentialité à respecter. Cette demande reçue va alors être immédiatement exécutée sans que le destinataire du mail ne prenne le temps de se poser la question. En télétravail, sans contact direct avec ses collègues, il n’en parlera pas parce que le message reçu insiste sur cette confidentialité.