Plusieurs Etats américains ont ouvert une enquête commune pour déterminer si la maison-mère d'Instagram a délibérément laissé enfants et adolescents utiliser son réseau social tout en sachant qu'il pouvait être néfaste à leur santé mentale et physique.
Ils veulent vérifier si Meta, n'a pas enfreint les lois sur la protection des consommateurs et ainsi "mis le public en danger".
C'est un accroc de plus pour le groupe de Mark Zuckerberg, dont la réputation a été lourdement entachée ces dernières semaines par les révélations de la lanceuse d'alerte Frances Haugen.
Facebook, maintenant appelé Meta, n'a pas réussi à protéger les jeunes sur ses plateformes
Selon des document amassés par ses soins lorsqu'elle travaillait encore au sein de l'entreprise, le géant des réseaux sociaux est au courant depuis longtemps, de par ses propres recherches, des dégâts psychologiques causés par Instagram chez les enfants et adolescents.
"Facebook, maintenant appelé Meta, n'a pas réussi à protéger les jeunes sur ses plateformes et a choisi à la place d'ignorer voire, dans certains cas, de renforcer des pratiques qui constituent une menace réelle pour la santé physique et mentale – exploitant ainsi les enfants pour faire des profits", a souligné Maura Healey jeudi.
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L'enquête vise à "examiner scrupuleusement comment cette entreprise interagit avec les jeunes utilisateurs, à identifier toute pratique illégale et à mettre fin aux abus", a-t-elle ajouté.