Cette nuit, à partir de deux du matin (heure belge), la société SpaceX d’Elon Musk va envoyer un équipage de quatre touristes pour un séjour de trois jours à près de 500 km d’altitude autour de la terre dont aucun d’entre eux n’est un astronaute professionnel. Un nouveau vol touristique vers l’Espace mais qui n’a rien à voir avec les sauts de puce de quelques minutes, en apesanteur, à la frontière avec l’espace réalisés, cet été, par les milliardaires Richard Branson (Virgin Galactic) et Jeff Bezos (Blue Origin).
Première différence, le vol va durer trois jours, or on estime que le temps d’adaptation à l’apesanteur est de deux à trois jours, c’est-à-dire le temps du séjour. Si l’un des passagers est malade (et c’est courant, il y aurait une chance sur deux qu’un humain souffre du mal de l’espace même s’il est un pilote très bien entraîné), il ne va pas passer un voyage très agréable.
Il y a une part de risque importante dans ce vol, même si l’équipage non professionnel a subi un entraînement de six mois avec les "tortures" comme la centrifugeuse ou le vol parabolique en apesanteur dans un avion que l’on inflige aux candidats astronautes.