Le secrétaire d'Etat à la Relance, Thomas Dermine (PS), déposera lundi sur la table du Conseil des ministres une note invitant le pouvoir fédéral à "la prise en charge exceptionnelle de 50% du financement des infrastructures régionales impactées" par les crues de la mi-juillet, soit 600 millions d’euros, rapportent Le Soir, les titres Sudpresse et ceux du groupe Mediahuis lundi.
On parle ici des voies de communication détruites sous la pression de l’eau, des réseaux d’énergie dévastés, des écoles touchées, des dégâts dans les secteurs agricoles ou forestiers, etc.
Le coût provisoire de leur remise en état, est selon les calculs du PS, d’environ 1,2 milliard d’euros (sur une facture totale estimée entre 3 et 4 milliards d’euros par le gouvernement wallon), dont le fédéral prendrait donc 50% à sa charge, soit 600 millions d’euros.
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"Les régions doivent décider elles-mêmes de la manière dont elles répartiront leurs "50%". Mais pour la Flandre, il me semble que ça ne sera pas plus de 1%, et la Wallonie devra se charger du reste", explique Thomas Dermine cité entre autres dans De Standaard.
"Un enjeu stratégique à portée nationale"
Pourquoi le fédéral interviendrait-il pour remettre à neuf des outils (routes, ponts, administrations locales, logement ?) qui relèvent de la compétence des entités fédérées ? Parce que "la reconstruction des infrastructures sinistrées tout autant que la construction de nouvelles infrastructures plus résilientes face au risque d’événements climatiques exceptionnels est un enjeu stratégique à portée nationale", lit-on dans la note au conseil des ministres.