Après les inondations dévastatrices de la mi-juillet, les habitants des zones sinistrées peuvent se tourner vers leur compagnie d’assurances si leurs biens sont assurés mais également prétendre à des aides ou à des mécanismes de soutien publics. Voici les principaux :
- Le ministre président wallon, Elio di Rupo, l’a annoncé ce mardi, 202 communes sur les 262 que compte la Région wallonne seront admises au Fonds wallon des calamités, sur base du rapport de l’Institut royal météorologique (IRM). Ce fonds est destiné tant aux pouvoirs locaux qu’aux particuliers. Le fonds des calamités est complémentaire aux compagnies d’assurances. Pour résumer, les assurances incendies vont couvrir les biens "simples" (bâtiment et contenu) alors que, moyennant certaines conditions, le Fonds des calamités va couvrir les biens extérieurs comme les véhicules d’au moins 5 ans pour autant qu’ils ne soient pas couverts par une mini-omnium ou une omnium, mais aussi le matériel de jardin (abris de jardin, tondeuse, etc.), les sols, les cultures, les peuplements forestiers, les cheptels hors bâtiment ou encore les récoltes non engrangées. Pour les véhicules – dont on estime que 50.000 ont été endommagés –, s’il est coté moins de 10.000€ à l’Argus de l’Assurance, le propriétaire récupérera 100% du montant. Si le véhicule est coté entre 10.000 et 20.000€, le propriétaire recevra 80% du montant, et ainsi de suite. Le Fonds peut également intervenir pour "les biens qui ne sont pas assurés en raison de l’état de fortune du sinistré": concrètement, cela vise les bénéficiaires du revenu d'intégration sociale (ex minimex).