Ce travail, les Larondelle en ont bien besoin car, même s’ils ont reçu des avances des assurances, les charges sont importantes et leur ancien lieu de vie et de travail est loin d’être restauré. "Rien n’a bougé en 6 mois parce qu’on ne sait pas entrer dans le bâtiment. On pénètre dans le magasin mais c’est tout. Derrière, les accès sont bloqués par la boue, des morceaux d’arbres et les énormes machines qui se sont déplacées avec l’eau. Ici, on a eu jusqu’à 6 mètres, l’atelier est en contrebas. On a loué un lift pour aller rechercher quelques affaires à l’étage ! On a même utilisé un drone pour voir s’il n’y avait quand même pas un accès possible. Finalement, on va utiliser une grue pour passer des containers par-dessus le toit de la maison, on parviendra ainsi à dégager petit à petit un passage par l’atelier et ce n’est que lorsque l’expert pourra entrer partout que l’on saura si on doit démolir ou non."
Les Larondelle attendent le verdict pour connaître leur taux d’indemnisation ou décider de ce qu’ils feront du bâtiment. "Jamais je n’aurais imaginé que ma vie allait changer de façon aussi brutale. Aujourd’hui, même si les choses s’arrangent progressivement, je ressens le contrecoup. Je suis beaucoup plus émotive mais on n’est évidemment pas les plus à plaindre".