François Pécheux descend cette fois le Manambolo, fleuve sauvage de Madagascar qui tire son nom d’une princesse malgache, jusqu’à son embouchure, le canal du Mozambique. Un voyage de 370 kilomètres à la rame en pirogue avec des autochtones, pas trop le choix de toute façon puisqu’il n’y a pas de routes !
À Ankavandra, sur la plage, François Pêcheux découvre la coutume populaire du moringue : un sport combat à mains nues pratiqué par toutes les ethnies, hommes comme femmes, lors des fêtes et célébrations.
Un arrêt inattendu par les distilleries clandestines de Toaca Gazy, le rhum local, nous fait voir sa méthode de fabrication. Ce rhum est, paraît-il, meilleur que les autres grâce à l’eau du fleuve, et il ne rend jamais malade ! Les locaux en boivent dès le matin !
François et ses compagnons de voyage s’arrêtent ensuite pour la nuit dans leur premier bivouac. C’est aussi, le soir venu, le temps de la chasse au crocodile, pour en manger la chair… et en vendre la peau. Le convoi se remet en route à l’aube pour Bekopaka, seule ville du fleuve et donc lieu de commerce.