Pour tous ces films, des César pourraient faire office de lot de consolation après une année où le cinéma français a pu briller en festival mais a souffert en salles, en raison de la pandémie de Covid-19.
"J’ai envie d’une cérémonie joyeuse, où l’on célèbre le cinéma comme un art et un divertissement", a souligné Antoine de Caunes, qui devra aussi faire oublier les naufrages des précédentes éditions.
"La mission cette année, ce n’est pas de redresser la barre ou mettre le navire à flot (mais) essayer de repartir sur les bases qui ont longtemps été celles des César, de célébrer le cinéma", a-t-il ajouté.
En 2020, à l’apogée d’une crise interne, Roman Polanski, accusé de viol, était sacré meilleur réalisateur pour "J’accuse", provoquant le départ de la cérémonie de l’actrice Adèle Haenel. L’image est devenue l’un des symboles de la lutte contre les violences sexuelles et pour l’égalité dans le milieu du cinéma.