C'est par sa grand-mère que Richard Dessart a été sensibilisé au sujet. Avec un ami il s'est rendu compte qu'aucun lieu symbolique ne permettait de se souvenir de cet épisode douloureux de la libération. Un peu comme si la société avait préféré gommer de l’histoire officielle, ce souvenir cruel de la deuxième guerre mondiale :
"C’est un ami qui est graphiste qui m’a dit : mais enfin, cette plaque commémorative, pourquoi on ne la ferait pas nous même ? Nous avons demandé les autorisations à la ville et on les a reçues, il y a une semaine".
Parallèlement, les deux étudiants ont lancé dans la presse un appel à témoins avec de premiers résultats positifs :
"Nous avons, quand même, pas mal de témoignages directs. Des personnes qui avaient 12 ans, 15 ans, 18 ans à l’époque, qui se confient volontiers et souvent ce n’est pas l’intermédiaire des petits enfants qu'ils envoient les mails".
La plaque sera officiellement inaugurée le 18 aout prochain, 70 ans jour pour jour après le bombardement de Namur.
Colette Jaspers avec Patrick Michalle