"Ce qui est étonnant, c’est que ces feuilles sont fondamentalement momifiées, donc nous avons leurs compositions chimiques originales et pouvons voir toutes leurs caractéristiques au microscope", a déclaré l’auteur principal Tammo Reichgelt, de l’Université du Connecticut à Storrs, aux États-Unis.
Pour leur permettre d’estimer la teneur en carbone de l’atmosphère à l’époque, les scientifiques ont analysé les différentes formes chimiques du carbone dans les feuilles d’une demi-douzaine d’espèces d’arbres trouvées à différents niveaux dans le gisement. Ils ont conclu que la teneur en carbone était d’environ 450 parties par million (ppm). Une surprise puisque des études antérieures l'avait estimée à environ 300 ppm.
Une nouvelle qui fait écho à notre situation actuelle puisque les émissions humaines d’aujourd’hui ont atteint un niveau de CO2 d’environ 415 ppm. On s’attend même à ce qu’ils atteignent 450 ppm au cours des prochaines décennies, donc le même niveau que ces forêts en Nouvelle-Zélande il y a 23 millions d’années.