La série Game of Thrones a été de nombreuses fois critiquée pour ses scènes de violences sexuelles très détaillées. Les actrices concernées comme Emilia Clarke (Daenerys) et Sophie Turner (Sansa) ont d’ailleurs mal vécu ces scènes. Les téléspectateurs ont, par exemple, pointé du doigt la nuit de noces de Sansa Stark.
La série dérivée " House of Dragon " (qui s’intéressera à la maison Targaryen) a choisi d’apprendre des erreurs de sa grande sœur en ne montrant pas de scènes de violences sexuelles mais plutôt en abordant le sujet différemment. "À la place, nous montrons les conséquences et l’impact sur la victime et la mère de l’agresseur" déclare la scénariste et productrice Sara Hesse.
Elle explique pour Vanity Fair que "Notre série a choisi, et j’en suis fière, de se concentrer sur la violence contre les femmes qui est inhérente à un système patriarcal et la violence contre les femmes qui n’est pas strictement sexuelle."
Son but n’est pas de romancer les actes commis par des hommes puissants avec des femmes trop jeunes pour consentir. "Nos héroïnes, dans la première moitié de la série, sont contraintes et manipulées pour faire la volonté d’hommes adultes " poursuit-elle, " il s’agit souvent d’hommes généralement bien intentionnés qui sont incapables de voir que ce qu’ils font est traumatisant et oppressant, car le système dans lequel ils vivent tous le normalise. C’est moins évident que le viol mais tout aussi insidieux, bien que d’une manière différente".
Le préquel qui se situera 200 ans avant les évènements de Game of Thrones sera disponible dès le 21 août sur HBO.