" Actualité du monde lyrique " rime avec " Royauté britannique ". Après Bastarda, La Monnaie poursuit son cycle dédié à la dynastie Tudor. Fresque historique oubliée, opéra méconnu de Camille Saint-Saëns, Henry VIII appartient à la tradition du grand opéra français. Représentations à partir de ce jeudi 11 mai et jusqu’au 27 mai à la Monnaie. Diffusion en direct le mardi 16 mai sur Musiq3.
L’histoire se déroule à Londres au XVIe siècle. Henry VIII, Roi d’Angleterre, se lasse de son épouse Catherine d’Aragon qui ne parvient pas à lui offrir un héritier mâle. Il veut rompre ses vœux, annuler le mariage et placer Anne Boleyn à la place de Catherine sur le trône d’Angleterre. La suite, on la connaît… Depuis Rome, le pape s’oppose au divorce. Henry VIII s’autoproclame alors : chef suprême de l’Eglise d’Angleterre. Il répudie les légats et provoque "la Réforme Anglaise".
Fresque historique imposante, l’opéra de Camille Saint-Saëns a été présenté pour la première fois à Paris en 1883. Le livret – imaginé par Pierre Léonce Détroyat et Arman Sylvestre sur base des œuvres de Shakespeare et de Calderon – se déploie sur quatre actes et nous invite à entrer dans les passions d’Henry VIII pour Anne Boleyn. En toile de fond, deux entités séculaires s’affrontent : l’Eglise et l’Etat.