Sandrine, la mère de Charlie, a déposé plainte le moins dernier auprès de la gendarmerie. Elle porterait sur cinq scènes de violence qui se sont produites entre les deux petits garçons depuis le mois de septembre 2017, dont une où l'enfant accusé aurait reconnu avoir déposé une boule de neige dans le cartable de son camarade de classe.
Le procureur de la République de Laon, Baptiste Porcher, a fait savoir dans un journal local français que la plainte déposée "devrait être classée sans suite" car il n’y a presque pas de preuves.
Selon le journal régional français La Dépêche, même si les enquêteurs ne mettent pas en doute le mal-être de l’enfant, "ils s'interrogent justement sur l'opportunité de publier ce témoignage sur les réseaux sociaux, au lendemain du dépôt de la plainte." Ils mettent également en cause le profil psychologique de la maman, en conflit ouvert avec la famille de l'élève accusé de harcèlement.
Ce qu'il a vécu, ça a été des coups, des violences, des affaires arrachées
Sur Europe 1, la mère de Charlie, assurait hier que son fils ne "s'invente pas une vie". "Ce qu'il a vécu, ça a été des coups, des violences, des affaires arrachées... On lui a craché dessus, on lui a dit qu'il était moche, con…", explique la mère de famille.
Selon une étude de l’UCL menée auprès de 6500 jeunes belges, le harcèlement scolaire toucherait 35% des élèves de la 6e primaire à la 3e secondaire.
Mais ce type de violence n’est pas cantonné à notre pays, c’est un problème global. D’après les dernières données statistiques de l’Unesco, un enfant sur trois dans le monde, se dit victime de harcèlement. Cela représente un total de 246 millions d’enfants.