La ministre des Affaires étrangères, Hadja Lahbib, a clairement affiché dimanche son appartenance au MR alors qu’elle avait entamé en juillet dernier sa carrière politique sans carte du parti.
"Aujourd’hui, je me sens pleinement à ma place parmi vous et prête à défendre les valeurs qui sont les nôtres", a-t-elle affirmé lors d’un congrès du Mouvement réformateur sur le site de l’ancien charbonnage du Bois du Cazier à Marcinelle (Charleroi) qui a rassemblé plusieurs centaines de militants, de mandataires et de ministres libéraux.
Une femme libérale, comme Simone Veil
"Je me sens libérale, une femme libérale, comme Simone Veil (l’ancienne ministre française de la Santé et ex-présidente du Parlement européen), la mère de la loi pour la dépénalisation de l’avortement dans l’Hexagone et figure de la lutte contre les discriminations faites aux femmes" et "comme Sophie Wilmès", qui fut la première femme à occuper le poste de Premier ministre et de ministre des Affaires étrangères "et qui a su gérer la pandémie (de coronavirus) avec beaucoup d’humanité", a ajouté Mme Lahbib.
L’ancienne journaliste a également cité des grandes figures du libéralisme, comme l’ancien président du PRL et ministre Jean Gol, l’ex-vice-Premier ministre puis commissaire européen Louis Michel, l’ancien Premier ministre libéral Walthère Frère-Orban (1812-1896), Jean Rey (président de la Commission européenne de 1967 à 1970) et Georges-Louis Bouchez.