En marge des guitares de luthier qui sont, pour la plupart, des modèles uniques, des instruments d’une vie puisque bien souvent elles sont personnalisées aux souhaits des musiciens qui en font, ou en feront, l’achat, quel guitariste n’a jamais eu d’étoiles dans les yeux à la vue de ce que l’on appelle, une guitare 'Relic'.
'Relic', ce terme à la définition commune, aussi bien en anglais qu’en français, même si l’orthographe est différente, regroupe un ensemble de guitares qui semblent avoir terriblement vécu. 'Pêchetées' dans tous les coins, finitions chassieuses, brûlures de cigarettes, éraflures de ceinturons, et j’en passe, donnent aux guitares 'Relic' l’aspect d’un instrument de collection ayant traversé les décennies avec peu de ménagement. En gros, tout ce qui ferait 'péter une durite' à n’importe quel guitariste lorsque ça se produit sur un instrument neuf à trois, ou quatre milles boules.
La mode 'du vintage' n’y est bien évidemment pas étrangère et, aux dires des différents luthiers présentés dans Guitar Story, les demandes pour des guitares 'Relic' sont assez fréquentes ce qui rebute, et on peut le comprendre, certains artisans préférant mettre leur savoir-faire dans des instruments neufs et originaux plutôt que dans des copies, aussi nobles soient-elles.