Guerre en Ukraine

Guerre en Ukraine : Zelensky reçu au Palais royal par le roi Philippe après une journée de discussions européennes

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Par Sandro Faes Parisi, Anne Poncelet, Renaud Verstraete et Agences

Le président ukrainien Volodymyr Zelensky été reçu ce jeudi en fin d'après-midi au Palais royal par le roi Philippe et le Premier ministre Alexander De Croo à l'issue de sa courte visite à Bruxelles. Lors de son audience, le président ukrainien a offert un cadeau hors norme au Roi Philippe. Il lui a remis un fragment d'un avion russe SU25 abattu en Ukraine, a signalé le Palais jeudi soir dans un message posté sur Twitter.

Zelensky est arrivé jeudi matin en Belgique, après un séjour mercredi à Londres et à Paris pour sa deuxième visite à l'étranger depuis le début de l'invasion russe, le 24 février dernier, après Washington en décembre. Il a été accueilli à l'aéroport militaire de Melsbroek par le Premier ministre Alexander De Croo et les présidents de la Commission européenne et du Conseil, Ursula von der Leyen et Charles Michel.

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Après une journée marquée par la visite du président ukrainien Volodymyr Zelensky, venu remercier les dirigeants de l'UE pour leur soutien et leur demander d'en faire davantage encore, le sommet européen extraordinaire de Bruxelles a repris ses travaux jeudi soir. Le président ukrainien a quitté vers 18h30 le bâtiment Europa, après y avoir passé six heures à discuter avec les Vingt-sept d'un renforcement possible de leur soutien à son pays.

Plus tôt dans la journée, Zelensky s’est exprimé devant le Parlement européen, après avoir été longuement été applaudi par l’assemblée. "Nous nous défendons, nous vous défendons", a martelé le président ukrainien, estimant que si l’Ukraine tombe face à la Russie, c’est bien le mode de vie européen qui est menacé.

"Désormais, les États doivent envisager, rapidement, comme prochaine étape, de fournir les systèmes à longue portée et les jets dont vous avez besoin pour protéger la liberté que trop de gens prenaient pour acquise", a déclaré la présidente du Parlement européen, Roberta Metsola.

Volodymyr Zelensky a ensuite rejoint les dirigeants des 27 au Conseil, à quelques dizaines de mètres du parlement, pour des discussions bilatérales

"Les prochaines semaines et les prochains mois seront probablement décisifs, a estimé Charles Michel, le président du Conseil européen. C’est le moment de ne pas trembler, de déployer un soutien maximal", réclamant pour l’Ukraine "des munitions, de l’artillerie, des missiles, des véhicules, des systèmes de défense".

La visite du président ukrainien à Bruxelles aujourd’hui était une première depuis le début de l’invasion russe il y a un an. Pour les 27, c'était aussi l’occasion de montrer à Vladimir Poutine leur soutien indéfectible à Zelensky. Un programme tenu secret jusqu’à la dernière minute, car les risques pour le héros de la nation ukrainienne existent. Raison pour laquelle, depuis quelques jours Bruxelles est devenu, plus que jamais, un nid d’espions sous très haute surveillance avec les embarras que cela provoque pour les citoyens

Du côté russe, le président du Conseil de sécurité, Dmitri Medvedev a réagi en déclarant que l'"Ukraine mendiait des avions et des chars occidentaux" et qu'une réponse russe devrait se faire attendre. 

Sur le terrain, les combats se poursuivent dans l’est de l’Ukraine. Dans le Donbass, Bakhmut n’est plus qu’un champ de ruines, pour lesquels des homes continuent de mourir.

Fidèle à sa stratégie, le Kremlin continue d’envoyer des vagues successives de soldats. Les premières, de la chair à canon peu équipée, pour fatiguer les troupes ukrainiennes, avant que les troupes spéciales ne fassent leur office. Une stratégie très coûteuse sur le plan des vies humaines mais qui porte ses fruits. D’autant plus qu’en face, les troupes de Kiev tentent de préserver un maximum leurs troupes, comme il y a quelques mois, avant la contre-offensive. Défendre au mieux, en perdant le moins d’hommes mais en faisant le plus de perte dans les rangs de Poutine et de son fidèle vassal, le vice-roi d’Ukraine, Prigojine. Car le fondateur de la milice privée Wagner prend de plus en plus de place dans le conflit et se verrait bien en roitelet de l’Ukraine, si l’invasion arrivait à ses fins.

 

Relisez notre direct consacré à ce 351e jour de guerre en Ukraine ci-dessous :

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