La police ukrainienne fait sa tournée des familles qui vivent encore dans les villes et villages pour la plupart déserts qui se trouvent juste au-delà de la ligne de front de Donetsk. Certaines, comme Yulia Korotkova, qui vit dans un sous-sol avec sa fille Anna, âgée de 14 ans, refusent de quitter leur maison car elles mettent en balance le danger de rester à Krasnohorivka, à quelques kilomètres de combats acharnés, et la crainte d'un avenir précaire dans un endroit inconnu.
La police locale pense qu'il reste environ 60 enfants à dans cette ville de Krasnohorivka, une ville située juste derrière Vouhledar et Marinka, où de violents combats opposent les forces russes et ukrainiennes depuis des mois.
La police tente de convaincre Yulia de partir. L'agent demande à Ana si elle peut encore imaginer une vie sans guerre, elle répond : "Je peux, mais je veux vraiment le ressentir, vivre sans guerre et sans cris."
D'autres familles se décident finalement à partir, pressées par le danger.