Nous l’appellerons Alex. C’est un soldat ukrainien de 38 ans, sur la ligne de front à Bakhmout, épicentre des combats les plus violents. Il livre, par téléphone, un témoignage rare. Il préfère garder l’anonymat parce que son commandant n’aimerait pas le voir dépeindre la réalité du front aussi crûment.
"On tente de ralentir l’attaque russe ils avancent on devra sans doute battre en retraite". Selon les autorités environ 5000 civils dont 140 enfants sont encore présents à Bakhmout, malgré les risques. Il n’y a aucune autre justification de rester dans cette ville pilonnée. Mais le mot est donc lâché : retraite.